Beauharnois, le 11 novembre 2020

À la veille la mise à jour économique, le Comité Logement Beauharnois a rappeller au gouvernement Legault l’urgence de financer la construction de nouveaux logements sociaux. En avant midi, des affiches surdimensionnées ont été installé centre du Parc Sauvé et a l'angle du Boul. Maple Grove et la rue Adam  dans la municipalité de Beauharnois. Une quarantaine de ces affiches seront également installées par d’autres membres du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), et à travers la province.

 Au moment où la crise du logement continue de sévir et/ou la pandémie aggrave le sort des personnes mal-logées les plus pauvres, le Comité Logement Beauharnois s’inquiète du manque de proactivité de Québec en matière de logement social. Actuellement, le gouvernement Legault ne fait toujours pas ce qu’il faut pour réaliser sa promesse électorale de livrer l’intégralité des 15 000 logements sociaux annoncés par ces prédécesseurs. Depuis deux ans, seulement 2500 ont été construits. 

L’organisme de défense du droit au logement rappelle que Beauharnois est loin d’être épargné par cette la crise du logement, derrière les manifestations actuelles, se trouvent des centaines de citoyens, devant choisir chaque mois entre payer un logement toujours plus cher, ou manger en attente d’un logement à prix modique. Lors du dernier recensement, 11,1% des ménages locataires de Beauharnois engouffraient déjà plus de la moitié de leur revenu pour se loger.

Avec le FRAPRU, le Comité Logement Beauharnois demande au gouvernement Legault de profiter de la  mise a jour, pour accélérer la réalisation de logements sociaux. Il espère d’une part, des investissements supplémentaires permettant dès maintenant la réalisation d’une partie des nouveaux logements sociaux découlant de l’entente avec le fédéral et d’autre part, l’ajout des sommes manquantes pour la livraison des 13 000 déjà prévus par les gouvernements antérieurs, mais pas encore livrés. Exhortant Québec de se doter d’une vision à plus long terme, pour sortir définitivement de la crise actuelle.